
Il squatte les écrans, les tapis rouges et même les rayons des librairies : Raphaël Quenard est partout. Et le plus fou dans tout ça ? Ce mec-là vient de chez nous.
Né à Échirolles, grandi à Gières, formé entre Montbonnot et Montmartre, il revient à Grenoble le 6 juin pour une dédicace à la librairie Le Square. Et ça, c’est pas juste un évènement littéraire. C’est l’occasion parfaite de revenir sur un parcours peu commun… et qui mène loin.
Un livre comme un coup de cutter dans la société
Sorti le 14 mai, Clamser à Tataouine, c’est pas un petit roman feel good.
C’est l’histoire d’un jeune paumé, marginal, vénère contre le monde entier, qui décide de se venger en ciblant ceux qui représentent ce qu’il déteste. Une claque fictionnelle, radicale, entre satire et psychanalyse à la sauvage.
Bref, du Quenard dans le texte. Un style tranchant, des idées noires, et une plume qui t’embarque comme un monologue au tribunal.

Du 38 à Dior, en passant par les César
En 2023, il explose dans Chien de la casse et Yannick. Deux films, deux performances saluées, deux nominations aux César. Il repart avec le trophée de la meilleure révélation masculine.

Depuis, il tourne non-stop. Cash, Je verrai toujours vos visages, L’Amour ouf, Citoyens clandestins, Le Deuxième Acte… Même Netflix l’a mis dans son top mondial. Et cerise sur le béret : il incarnera bientôt Johnny Hallyday au cinéma.
Il est aussi égérie Dior, parce que pourquoi pas. Entre un survet’ et un costard trois pièces, Quenard fait le pont. Toujours à sa manière.

Une façon de parler… 100% Grenoble ?
Sa voix, c’est du rap slamé par un mec qui a fait prépa.
Il parle comme s’il récitait une pièce, sauf que les mots viennent du bitume. Un mélange d’accent, de vitesse, et de formules tellement ciselées qu’on dirait du théâtre… sauf que c’est naturel.
C’est pas une posture. C’est lui. Et nous, on connaît bien cette façon de parler-là.
Dédicace au Square
Vendredi 6 juin, 19h à la librairie Le Square.
Raphaël Quenard revient dans sa ville, non pas en star, mais en auteur. C’est rare. C’est fort. Et c’est un peu un retour à la maison pour celui qui a fait de sa différence une signature.

Tu crois encore qu’on peut pas percer quand on vient d’ici ? Viens lui poser la question en face.